Les Livres Virtuels

Index Les Voyageurs de la PRINCESS AUGUSTA



EN AMERIQUE



       Une fois en Amérique, nos familles migrent encore souvent plusieurs fois chacune, et leurs trajets sont difficiles à suivre. Nous renvoyons aux histoires familiales écrites par les descendances américaines. D’une façon générale, la mémoire est riche. L’épreuve de la migration a fortement marqué les esprits, et les pionniers ont souvent fait le maximum pour transmettre leur histoire à leurs descendants.

       Nous dirons quand même cependant deux mots de quelques implantations particulièrement importantes pour l’histoire de nos familles.

       Implantations remarquables

Cocalico et le Ephrata Cloister

       Cocalico vient d’un mot indien qui signifie: le trou du serpent.

       La petite ville de Cocalico (Pennsylvanie), où s’installeront les Caquelin, comporte un hameau anabaptiste appelé Schoeneck, ainsi qu’une sorte de monastère appelé Ephrata Cloister, appartenant à une secte appelée the « German Baptist Brethren », ou « Dunkards »: il s’agit des disciples de Johann Conrad Beissel, 1690-1768; le « cloister » comporte trois communautés: des hommes célibataires, des femmes célibataires et des couples mariés; les membres de la communauté portaient l’habit des Capucins. Le quotidien de la communauté est austère, mais sa vie intellectuelle est remarquable. C’est un des rares lieux de ce pays de pionniers dans lesquels il est possible d’avoir une vie intellectuelle. Bien que n’étant pas mennonites, ils ont traduit en anglais le Martyrenspiegel, qui devint ainsi le Martyr’s Mirror; il leur faut pour cela fabriquer leur propre papier et construire leur propre imprimerie.

       Durs Thommen entre au Ephrata Cloister avec sa famille; Benedict Yuchli y entre également. Pour une visite virtuelle de ce « cloister »: http://www.ephratacloister.org/

       Le Cloister, étroitement dépendant de son fondateur, commence à péricliter après la mort de celui-ci en 1768.

       Je n’ai pas connaissance d’autres voyageurs entrés au Cloister, mais la ville de Cocalico les attire. A un momnet où un autre de leur vie, on y trouve: les Caquelin, les Kommer, Christian Schlaster, Christian Teppe, François Ory père.

       On y trouve également des Baer, Witmer et Keller, noms qui entreront plus tard dans la généalogie de Wayne Strasbaugh.



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