Les familles Verly, du Ban de la Roche, méritent quelques explications.

       DESCENDANCE DE JEAN VERLY ET DE CHRISTINE STOLL:

       Une famille Verly originaire de Suisse vient s’installer à Belmont et y fait souche. Il s’agit de la famille suivante:

Génération 1

Jean VERLY, o 1625, dans le canton de Berne, Suisse; + en 1681, à Belmont, marcaire, vacher; x avec Chrétienne (Christine) STOLL (note sur le nom de STOLL: ce nom est très typique du village de Guggisberg en Suisse, lieu d’où proviennent aussi des Pinckelé/Bigly, des Burri, des Weissenbach, des Nydegger, des Gasser, des Verly, des Stockli... bref le Gotha de l’anabaptisme historique... ce qui n’empêche pas les STOLL de tenir à leur indépendance vis à vis de l’appareil ecclésiastique anabaptiste: aux Etats-Unis, le nom est considéré comme typique de l’Eglise ... morave); dont Pierre, Anne, Ulrich, David.

Génération 2

Pierre, o en 1651; x avec Elisabeth FISCHER; xx avec Jeanne MARCHAL, née le 6 juin 1643, au Trouchy, décédée le 9 avril 1706; c’est le beau-père de Jean Kommer, présent sur la Princess Augusta; en effet: Marie Madeleine Verly, epouse de Jean Kommer (le voyageur de la Princess Augusta) et mère de Daniel, est née le 19 8 1693 à Belmont, fille de Verly Pierre et Jeanne Marchal (elle-même veuve de Christian Neuviller... quel que soit le détour que nous prenions, nous ne pouvons manquer de retomber sur la cense du Bas-Lachamp); Pierre Verly est fils de Jean et de Christine Stoll. Impossible de remonter plus loin la lignée Verly; Jeanne Marchal est fille de Georges et de Dimanchette (Mougeotte) Millan; la mère de Georges est vraisemblablement « Claudette épouse de Jean Schmitt, de Trouchy », victime des procès de sorcellerie; le père de Dimanchette est probablement Nicolas Milan, ce nom étant rare au Ban de la Roche. Un « fils de Nicolas Milan » a été victime des procès de sorcellerie.

Anne, o en 1652, + en 1712 à Waldersbach, x avec Christian CAQUELIN, dont Anne-Marguerite épouse de Didier LOUX

Ulrich, o en 1655 à Belmont, + en 1697; x le 4 avril 1681, à Belmont avec Marie-Christine SCHAEFFER, née en 1660, à Belmont (fille de Benoit Schaeffer et de Marguerite Roth); dont Ulrich, Marie-Barbe, Jean, et des enfants morts prématurément; c’est mon ancêtre, ainsi que celui de Sara Banzet, servante de l’épouse du pasteur Stouber et fondatrice des « poeles à tricoter », ancêtres des écoles maternelles; sur cette personnalité hors du commun, qui nous a en outre laissé un très interessant journal, voir Généalogie des habitannts du Ban de la Roche et de leurs légendes.

David o en 1657 ; + le 30 avril 1718, à Bellefosse, x avec Barbe BECKER, née en 1656, à Neuvillers, décédée le 25 mars 1728, à Bellefosse, dont Jean

       DESCENDANCE DE PIERRE VERLY ET DE MADELEINE GASSER :

Génération 1

Pierre VERLY x Madeleine GASSER

Génération 2

Elie VERLY, o 17 3 1670 Belmont

Anne VERLY, o 13 11 1673 Solbach; c’est peut-être elle qui x Christian CAQUELIN le 19 4 1681 à Waldersbach (ascendance du marié: 1 Chrisian CAQUELIN; 2 Didier CAQUELIN; 3 Marguerite VONIER; 4 Nicolas CAQUELIN; 5 N

Pas de Génération 3 à ma connaissance

       AUTRES

       Cependant, il ne s’agit pas là de l’ensemble des familles Verly qui surgissent au Ban de la Roche à cette époque. Il y a aussi des Verly plus mystérieux, dont on n’arrive pas à remonter les lignées. C’est le cas de Marie Salomé et de Didier, les voyageurs de la Princess Augusta. Leurs parents sont Jean Verly et Marguerite Neuviller. Les parents de Jean sont Pierre Verly et Anne Niddeger. Impossible de remonter plus haut la lignée Verly, du moins en traçant des tableaux en bonne et due forme, mais on peut cependant souligner que le nom de Nidegger est typique du village de Guggisberg, dans le canton de Berne, village qui paraît être (voir plus loin) le point de convergence de plusieurs des noms qui surgissent ensemble au Ban de la Roche, dont les Verly. Il est donc vraisemblable que le couple VERLY/STOLL et le couple VERLY/NIDEGGER sont étroitement apparentés, mais on ne peut en fournir la preuve.

       Cependant, on en a des indices, à savoir:

1. toutes les familles Verly de Suisse apparaissent au Ban de la Roche à la même époque (seconde moitié du 17^ème siècle); il est donc vraisemblable que des frères, sœurs et cousins ont voyagé ensemble
2. pour leurs origines et celles de leurs épouses, ainsi que pour d’autres arrivants, les fils paraissent converger vers le village suisse de Guggisberg
3. leur destin continue d’être commun; par exemple, sur la Pincess Augusta, nous avons à la fois un allié du couple Verly/Stoll (Jean Kommer, époux de Marie-Madeleine Verly) et une descendante du couple Verly/Niddeger (Marie Salomé Verly épouse Pinckelé).

       Au même moment, une autre famille Verly laisse des traces dans les paroissiaux de la paroissie catholique voisine de Vipucelle, principauté de Salm (aujourd’hui village de la Broque, 67). Elle est plus difficile à relier aux Verly du Ban de la Roche. Il s’agit de la famille suivante :

       VERLIN/VERLET/VERLI Christman ou Christian et Marguerite LIMON de Vipucelle
       Dont:
       Anne b 16 2 1688 ; parrain Nicolas Marchal
       Pierre b 15 3 1689
       Jean b 9 9 1694
       Victoria Marguerite b 5 5 1698; parrain: Josephus Sayer Rector in La brocq