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Index Les enfants de la PRINCESS AUGUSTA






VIE DE BENEDICT YUCHLI EN AMERIQUE


Dès l’arrivée de la Princess Augusta en Amérique, YUCHLI et THOMMEN se rendent au Ephrata Cloister, qui semble bien avoir été leur destination dès le départ.

Les chroniques lisibles sur le site « horseshoe » nous montrent que l’arrivée de la Princess Augusta fut un grand événement dans la vie du Ephrata Cloister, établissement qui d’ailleurs, à leur arrivée, sortait à peine des limbes (la naissance du « cloister » fut un processus complexe qui prit plusieurs années).

Benedict YUCHLI, qualifié de « very rich young Swiss », finance la construction du bâtiment appelé « Sion », l’un des premiers et des principaux bâtiments conventuels.

Et l’un des plus mystérieux aussi, car Sion est aussi le nom d’une « fraternité » (un sous ensemble de la communauté du Ephrata cloister ») réputée proches des frères ECKERLING, qui disputent le pouvoir à Conrad BEISSEL, fondateur et leader charismatique du Cloister, et lui même dissident des German Baptist Brethren, ou Dunkards (les problèmes d’ego étaient chose permanente, ce qui explique ces permanentes scissions dans la scission et dissidences dans la dissidence). Les ECKERLING sont considérés comme particulièrement proches de la mouvance mystique et rosicrucienne qui représente un des éléments essentiels du « Cloister ».

Les ECKERLING ayant par trop l’esprit commercial, ils finissent par être chassés. Benedict YUCHLI quitte lui aussi le « cloister » pour vivre une vie de famille, fuir l’étroitesse de la vie conventuelle et préserver le reste de sa fortune. Il racontait avec amusement que, pour qu’on laisse partir, il avait fait croire qu’il voulait aller chercher en Suisse de l’argent qu’il y avait encore pour le donner au « cloister »...

YUCHLI connaît fort bien la famille TEPPE/DEPPEN/DEPP, dont le nom existe à Steffisburg, ainsi qu’au Ban de la Roche ; cette famille, plus tard, lui fournira une belle-fille.

Il meurt prématurément en novembre 1741 à Philadelphie, à l’âge de 33 ans. C’est dommage. Je l’aimais bien.




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