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Index Les enfants de la PRINCESS AUGUSTA





DESCENDANCE DE JEAN MICHEL WIEDEMANN ET DE CATHERINE MALAISE

LUI ET SA FEMME:

1-5-2 Jean-Michel; o 20-2-1748 Rothau; en 1781: est dit "maître placier des Forges"; en 1810: est dit négociant + 25 5 1810 Rothau; x 27-10-1772 Rothau, avec Catherine MALAISE, d’où postérité

Ascendance de Catherine MALAISE: 1 MALAISE Catherine; 2 MALAISE Jean Georges; 3 GROSHENS Catherine Marguerite; 4 MALAISE Benoît, x 5 le 3-10-1719 à Neuviller; 5 NUSS Marguerite; 6 GROSHENS Didier; 7 VONIER Catherine; 8 MALAISE Jean; 9 BEURTRIN Dimanchette; 10 NUSS Georges, x 11 le 3-2-1684 à Breitenbach; 11 BARTHEL Elisabeth (note: les familles NOSS/NUSS et BARTH (féminin BARTHin)/BARTHEL sont anciennement implantées dans les lieux tels que Breitenbach et Albé, hameaux qui contribueront plus tard à former la commune du Hohwald; nous sommes donc dans les bois, dans cette zone indistincte située entre Barr, Belmont, Albé, Andlau… Et entre protestantisme et catholicisme); 12 GROSHENS Michel; 13 GEORGE Marguerite; 14 VONIER Nicolas; 15 MOREL Ursule; 16 MALAISE Nicolas; 17 NN Dimanchette; 18 BEURTRIN Nicolas; 19 NN Jeanne;

SES ENFANTS

1-5-2-1 Marie Sophie, o 8-9-1773 Wildersbach; x Jean-Georges KÜSS, de Strasbourg, le 20-01-1800 à Rothau

1-5-2-2 Marie Elisabeth, o 28-7-1776 Rothau;+ 2-10-1816 Rothau; x 9-5-1810 avec Jean Louis GANIER, de Neuviller

1-5-2-3 Marguerite, o 17-9-1780 + 24-8-1781 Rothau

1-5-2-4 Jonathan Salomon WIEDEMANN, o 25-2-1783; x PECK Frédérique Caroline; entrepreneur du textile dès 1806; associé à Mathieu Pramberger; éliminé semble-t-il assez salement (voici comment l'usine Steinheil présente la chose dans sa documentation: "Il succomba, laissant son associé seul aux prises avec les difficultés matérielles et financières de cette époque tourmentée..."; quels salauds, ces morts, quand même!); décède vers 1817

Voici l’histoire racontée à partir du récit de Paul Jacquel, lui aussi d’une famille d’entrepreneurs textiles: «À cette époque vivait à Rothau Jonathan Wiedemann, homme de décision et de volonté. Il construisit une petite filature dans son village, commandité par Mathieu Pramberger, drapier rue des Hallebardes à Strasbourg. Les "filés" qui en sortaient étaient absorbés par de nombreux métiers à bras, qui, les uns groupés dans des bâtiments plus ou moins bien aménagés, les autres en chambre, chez l'habitant, battaient d'un rythme lent et régulier. La marche victorieuse des armées napoléoniennes procurait alors aux produits de l'industrie française des débouchés dans presque toute l'Europe. Les "manufactures" de la Vallée de la Bruche traversèrent de ce fait une ère de prospérité de courte durée toutefois, car les événements politiques se succédèrent bientôt avec la fortune que l'on sait. La chute de l'Empire entraîna celle de bien de ses citoyens qui - dans un cadre plus modeste - avaient été des créateurs. Ce fut le sort de Jonathan Wiedemann qui, ne pouvant plus lutter, se retira à Mulhouse en 1815, laissant son affaire à son principal créancier, Mathias Pramberger

1-5-2-5: Frédérique; 1788-1794

1-5-2-6 Frédérique, o 22-6-1796 Rothau; mariée le 13-8-1818 à Rothau à Chrétien Jacques BRION, (fils de Jean-Chrétien BRION, pasteur à Rothau; neveu de Frédérique BRION l'égérie de GOETHE; Frédérique BRION était bien connue des BRION de Rothau, puisqu'avec sa soeur Sophie, elle aussi célibataire et de santé fragile, elle vint habiter chez son frère le pasteur à partir du décès de ses parents en 1787 jusque peut être en 1801, où elle habite chez sa soeur Salomé et son beau frère Marx, pasteur à Diersburg, puis à Messenheim; pour vivre, Frédérique BRION aurait tenu un petit commerce à Rothau; pour en savoir plus sur l’idylle de Sessenheim: http://www.sessenheim.net/fred.html); Frédérique est la mère du peintre Gustave Brion (1824-1877, auteur de tableaux représentant la vie quotidienne à la campagne, et illustrateur apprécié de Victor Hugo).

la sortie de l'église protestante, par Gustave Brion

la mort de Gavroche, par Gustave Brion

1-5-2-7 Lydie 1799-1800

SES PETITS ENFANTS:

(de Marie Elisabeth épouse Ganière)

1-5-2-2-1 Sophie Ganière, o 10-3-1812 Rothau
1-5-2-2-2 Eugène Ganière, o 20-11-1813 Rothau
1-5-2-2-3 Frédéric, 1910-1816

(de Jonathan Salomon Widemann)

1-5-2-4-1 Gustave Wiedemann; o 11-7-1812 Rothau

1-5-2-4-2 Paul Emile Wiedemann; o 16-2-1815 Rothau

(de Frédérique, épouse Brion)

1-5-2-6-1 Charles Auguste Brion, o 30-4-1820 Barr
1-5-2-6-2 Lydie o 26-10-1821 Rothau
1-5-2-6-3 Albert o 11-4-1823 Rothau
1-5-2-6-4 Gustave Brion o 4-11-1824 Rothau; + 4-11-1877, jour de son anniversaire, à Strasbourg: peintre; auteur de tableaux représentant la vie quotidienne à la campagne, et illustrateur apprécié de Victor Hugo (pour Les Misérables et Notre Dame de Paris)




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