table des matières, tome 1
HOLWEGVILLE


       En 1502, l'on a encore des relations de voisinage normales entre Barembach et le Ban de la Roche. L'invisible frontière qui séparera un jour le Ban de la Roche protestant de ses voisins catholiques n'est pas encore en place.

       Barembach est un village relativement important dont Schirmeck fait figure d'annexe. Les deux localités sont liées : le château de Schirmeck a été construit pour protéger Barembach.

       Les Holweg sont de Barembach depuis au moins Hans le vieux, grand père de Dimanche.

       Ahoudé, Dimanche Holweg wandle et vient s'installer à Rothau, dont il a obtenu de faire hayer le moulin.

       Ce n'est pas un événement banal que l'arrivée d'un nouveau meunier. Les notaires du seigneur de Rathsamhausen rouvrent pour l'occasion le grand registre de 1489, et ils lui ajoutent, chose exceptionnelle, une note de bas de page :

       "Dimanche après la Saint Nicolas et la Sainte Odile 1502, il est établi que Munschy Holwig doit donner tous les ans un quart de grain au seigneur de son moulin de Rothau."

       Les voisins sont rares. En 1534, le seigneur fera faire un relevé exhaustif de ses sujets. Pour Rothau, le notaire ne mentionnera que cinq familles, dont trois sont des Holweck : Dimanche le meunier, Christmann et Philippe. Donc, pour nous figurer Rothau à cette époque, il nous suffit d'imaginer le moulin avec sa chute d'eau et son tournant, et, autour, destinées au meunier et à sa famille élargie, quelques unes de ces lourdes fermes lorraines à toit de chaume et à porche rond.

       Ce grand porche sert à l'entrée des charettes : elles y passent à l'aise une fois ouverts les deux grands battants de bois de l'ech . Les voilà à l'abri dans un espace central qui tient de la grange et de la maison. Sous le même toit, voici, d'un côté, la chambre des gens, de l'autre la chtaye des bêtes. Le poele est la seule pièce chauffée. C'est là qu'on se tient. Pas de cuisine digne de ce nom : on ne mange qu'une nourriture de survie, et elle se fait pour l'essentiel à l'extérieur : la farine au moulin ; le pain dans le four banal, de même que les tartes, quiches et kouglofs des hauts jours ; le lait, dans le pis des vaches.

       La Haute Goutte, qui fait aujourd'hui figure d'annexe de Rothau, est à l'époque un peu plus peuplée : douze familles, dont deux meuniers : Martin Buttel et Claus Cacquelin.

       Neuf familles à Neuviller, onze à Wildersbach, trois à Riangoutte (Ringelsbach en hachepaille), complètent la population de la vallée de la Rothaine.

       Au temps d'avant le Herri-Hans, donc, la Rothaine (vallée de Rothau, Neuviller et Wildersbach) est une vallée secondaire ; considérée comme une extension récente de la seigneurie (Neuviller = nouvelle ville ; Rothau = terre nouvellement défrichée, d'après une racine allemande) ; appréciée surtout pour ses sites favorables à l'implantation de moulins (deux rien qu'à la Haute-Goutte !).

       Ne poussons pas trop loin la thèse cependant. La population de la vallée de la Rothaine apparaît moins minuscule si, aux cinq familles de Rothau, nous ajoutons les douze de la Haute-Goutte (aujourd'hui considérée comme une "banlieue" de Rothau, mais à l'époque c'était le contraire) ; et son importance spirituelle est nettement rehaussée si l'on se souvient que Natzwiller (c'est à dire Saint-Luden, lieu de pèlerinage relativement important) , ne se distingue pas nettement du Ban de La Roche en général et de Rothau en particulier.

       Il n'empêche que, manifestement, c'est l'autre vallée, celle de la Chergoutte, qui demeure le cœur du Ban de la Roche. Tout le contraire d'aujourd'hui, donc.

       Et la vraie capitale, au fond, c'est Saint-Blaise : cette métropole de 31 maisons fait encore partie du Ban de la Roche et n'en sera séparée que lors de la vente de la seigneurie aux Comtes palatins de Veldenz.


ELEMENTS GENEALOGIQUES A PIECE OF GENEALOGY
Les plus anciennes traces des noms modernes ;
modern names which already existed in the census of 1534


En 1534, le seigneur fait établir une liste exhaustive de ses sujets, dans laquelle nous trouvons déjà certains noms de Bandelarochois des époques modernes.

Il s'agit des noms suivants :

A Bellefosse : Banze (Banzet)
A Belmont : Bannza (Banzet) ; Grohenz ; Hanne (Ahne) ; More (Morel) ; Hazeman
A Fouday : Gros Heinz (Groshens) ; Gros Christmann (Christmann) ; Schmitt (Marchal) ; Schnider ; Wanne (Vonier ?)
A la Haute Goutte : Caquelin ; More ; Schnider (Schneider, Parmentier)
A Neuviller : Schnider
A Riangoutte : Clawe (Claude)
A Rothau : Holveck
A Waldersbach : Bannza ; Colha (Colas) ; Malesÿ (Malaisé) ; Muller ; Clawe (Claude ?)
A Wildersbach : Steffan (Steff, Steffen, Etienne)

Un système de noms très spécial ; a very special system of names


       Une certaine prudence est toutefois necessaire pour faire correspondre un nom à une famille. En effet, l'époque ne distinguait pas toujours la notion de nom de famille de celle de profession ou d'adresse. De plus, il était fréquent de donner au fils, comme nom de famille, le prénom du père (soit comme seul nom de famille, soit comme alias ou comme surnom). Il n'y a donc aucune certitude que, par exemple, les Christmann actuels descendent de ceux de 1534 (on a même la certitude que ce n'est pas le cas).

       La prudence doit être particulièrement de mise pour les noms à sens reconnaissable : prénom (Christmann = Christian), profession (Schnider = tailleur), lieu d'origine (Bannza = Ban de Sapt).

       L'onomastique Bandelarochoise est très spéciale aux générations anciennes. Plusieurs systèmes coexistent :

       -       tout d'abord existe depuis très longtemps le système que nous modernes trouvons normal : les enfants portent le nom de leur père qui est distinct de son propre prénom et qui se transmet de génération en génération ; ainsi, il y a des Holweck attestés dès la fin du Moyen Age ; ils se transmettent le nom de père en fils ; il n'y a aucun piège (selon nos critères à nous)
       -       mais un enfant peut aussi porter le prénom de son père comme nom de famille ; voir ci-dessous l'étude du nom de Christmann, très caractéristique
       -       une variante atténuée du cas précédent : un enfant porte le nom de famille de son père comme nom de famille, mais en même temps il porte aussi le prénom de son père comme alias ; tel est le cas des familles "Bertrin ou Liénard" et "Milan ou Colin", que nous étudierons dans un prochain chapitre (le cas de ces familles est interessant, en ceci qu'au 17 eme siècle le nom et l'alias figurent sur les mêmes documents : il semblerait que le pasteur Marmet ait été frappé par le fait que sa paroisse était en train de passer d'un système de nom à un autre ; il lui arrivait de noter les alias qui le frappaient le plus) ; une variante encore plus atténuée de ce système consiste à faire du prénom du père, non plus un nom de famille pour le fils ni même un alias, mais un surnom utilisé seulement verbalement ; cette forme atténuée a duré jusqu'à l'époque moderne
       -       de plus, on n'oublie pas que le nom de famille peut être un nom commun ; ainsi, Nicolas Bernhard (o ca 1601 ; + 1681 à Waldersbach ; maréchal ferrant à Waldersbach ;x Oudille Estienne dont Jean et Hierig) devient en cours d'existence Nicolas Marchal, d'après son métier ; comme par ailleurs il y a, dans la seigneurie, d'autres maréchaux ferrants, donc d'autres Marchal, la généalogie ancienne des familles portant ce nom est indémêlable

Il faut aussi tenir compte des individus qui ont fixé les noms, et qui l'ont fait de façon fort différente :

       -       le pasteur Nicolas Marmet tenait les registres paroissiaux selon un système à peu près moderne ; certes, il pouvait arriver que sa plume dérape, et qu'il note un surnom ou un alias en même temps que, ou à la place du nom officiel (c'est à dire du nom qu'il jugeait, lui, officiel ) ; mais ce genre de petits dérapages, au demeurant d'un immense intérêt, présentait un caractère exceptionnel ; la règle, dans les registres paroissiaux, était une onomastique à peu près moderne
       -       en revanche à la même époque (enfin : à 20 ans près si l'on tient à être précis) , le greffier des procès de sorcellerie de 1620-1630 semble ne même pas avoir eu l'idée de ce qu'était un nom de famille ; les accusés sont appelés "Catharine, la femme à Philippe, le Maréchal" ; "Georgette, la femme à Jean, le Neubourgeois, à présent à Rothau" … etc … ; quant au greffier qui, en 1674, a noté la confession de Georges Nicolas Georges, il a du utiliser un alias, car il a été impossible de faire correspondre ce sorcier avec un nom figurant aux registres paroissiaux

       De cette différence entre d'une part les registres de sorcellerie (1620), et d'autre part les premiers registres paroissiaux disponibles (ca 1640) , il ne convient pas de déduire que les noms modernes seraient nés entre ces deux dates ; il faut davantage tenir compte des individus ; les notaires des seigneurs de Veldenz, qui ont tenu les minutes des procès de sorcellerie, venaient souvent de coins d'Europe très reculés, ce qui explique qu'ils n'étaient pas en avance sur l'onomastique de leur temps ; en revanche, Marmet, en tant que pasteur, était un vrai pro de l'onomastique.

       Il faut tenir compte aussi d'une certaine psychologie collective : il y a des noms qui sont perçus comme appartenant collectivement au Ban de la Roche ; on n'hésitera pas à les faire circuler entre des familles qui n'ont pas de lien de consanguinité entre elles (voir ci après le cas Christmann, le cas Bernard alias Marchal, et, de façon moins sure, le cas Ringelsbach) ; il en résulte que la généalogie du nom Untel finit par devenir un exercice différent de la généalogie de la famille Untel.

       Si bien qu'à partir d'un certain moment, l'exercice devient indémêlable. Quand je l'ai jugé infaisable, je ne m'y suis pas lancée.

       Cependant, il importe de signaler le fait à l'historien et au démographe, sans quoi il risquerait d'être induit en erreur. En effet, un renouvellement des noms (et il s'en est produit : voir, aux époques anciennes, les noms tels que Robon fils de Robon, qui sont totalement impossibles à raccrocher à des familles modernes) ne signifie absolument pas que le sang ait été renouvelé à même échelle ; il faut le savoir pour éviter d'inventer des catastrophes démographiques qui n'ont pas eu lieu ; à l'inverse, on peut surestimer la stabilité des populations si l'on oublie que certains noms de famille étaient en fait des noms communs (Marchal, Muller, Parmentier …) et qu'à ce titre, ils "tournaient" entre les différentes familles de maréchaux, de meuniers ou de "parrementiers" (tailleurs).

       La psychologie aussi aurait peut-être son mot à dire, mais l'exercice devient risqué … les noms "maltraités" au point d'être rendus incapables de désigner une famille avec certitude, ne sont pas n'importe lesquels ; ainsi, les Georges sont une grande dynastie de sorciers ; et plus d'un Bernard fut bourreau (de 1620 à 1621, Meister Bernhard présente sa facture : 228 florins pour l'execution de 20 personnes ; la famille habite Waldersbach, siège de la justice ; elle fournit plusieurs "justiciers" et un "Oberchef de justice" ; elle semble donc avoir été au cœur du système répressif du Ban, ce qui n'a pas empêché deux couples du nom de périr dans les flammes)




Le cas Christmann

       Comme je l'ai déjà dit, il importe d'être extrêmement prudent pour faire correspondre un nom à une famille. L'étude du nom de Christmann au Ban de la Roche va vous montrer pourquoi. Je souligne que j'ai bien dit : l'étude du nom de Christmann, et non pas l'étude de la famille Christmann, car, comme vous allez le voir, il ne s'agit aucunement du même exercice.

       Première mention connue de moi : le recensement de 1534

       Nous trouvons, à Fouday, une Margred, épouse Gross Christmann

       Deuxième mention : les actes du procès Veldenz c/ Rathsamhausen en 1623

       D'après ces actes (Archives du Bas-Rhin, coteE 641), deux témoins de Fouday se présentent ensemble ; il s'agit de Christmann Georg et de son fils Georg Christmann.

       Voici donc un Christmann qui est en fait un Georges ! Nous constatons donc que demeure vivante, à cette époque relativement moderne (1623, date du procès), la coutume consistant à prendre le prénom du père pour en faire le nom de famille du fils, et ceci non dans un contexte villageois mais dans une pièce officielle.

       Et ce n'est pas fini, car nous allons maintenant trouver des Christmann qui sont en fait des Colas

       En effet, en 1670, Nicolas Marmet marie Coulas Christmann, fils de Christmann Coulas ; le nom de Christmann deviendra héréditaire dans cette branche ; en d'autres termes : il évince le nom de Colas. C'est dire si la généalogie de la famille Christmann, aux époques anciennes, est mission impossible.

       Cela dit, voici quand même quelques données généalogiques traitant de ce nom (données descendantes utilisant la numérotation d'Aboville quand il y a plusieurs générations du nom) :

1 : Christmann Christamm x Catherine Cloué, dont Christmann et Nicolas
1-1 : Christmann Christmann ; x 1er novembre 1664, Waldersbach (67), avec Marguerite MOUGENAT , dont Jean et Jeanne ; + 12 novembre 1699
1-1-1 : Christmann Jean, x avec Marguerite MOREL, dont Didier ; xx avec Barbe MOREL
1-1-1-1 : Didier Christmann, x Agnès Vonié, dont Marie-Madeleine

Autre "branche"
Chrétienne Christmann, o en 1618 ; + 1648 - Solbach ; x ca 1635 avec Nicolas LOUX (1615-1669), dont Mougeatte

Autre "branche"
Marion Christmann alias Colai, o vers 1614 ; + le 2 mars 1684 - Neuviller-la-Roche ; x vers 1640 avec Michel GROSHENS (ca 1610-ca 1669), dont Marguerite (1647-1697)

Autre branche :
1- Nicolas-Fortuné Christmann, x Madeleine Freiz, dont Jean
1-1 Jean Christamn, o le 9 avril 1798 ; x le 13 octobre 1824, , Fouday, avec Catherine Charité SCHEIDECKER née en 1789, dont Sophie





Le cas Ringelsbach

       Le nom de Ringelsbach est un très vieux nom du Ban de la Roche.

       On peut citer :
       Individus appartenant de toute évidence au vieux fond démographique du Ban de la Roche

Ringelsbach alias Georges Blaise : meunier de Riangoutte , témoin au procès Veldenz c/ Rathsamhausen (1623)
Ringelsbach alias Georges Dimanche : frère de Blaise ; juge au tribunal des échevins ; témoin au procès Veldenz c/ Rathsamhausen ; aubergiste de Riangoutte ; perd deux épouses sur les bûchers
(noter que ces deux frères habitent Neuviller, où coule le ruisseau appelé le Ringelsbach, qui a donné son nom au hameau de Ringelsbach alias Riangoutte)
Ringelsbach Mougeatte ; o ca 1636 ; + 16 mars 1709 à Neuviller la Roche 67 ; x 29 juin 1665 à Rothau avec MOREL Didier ( ~ 1609 - 1692 )
Ringelsbach Jean ; Jean ; o à Neuviller la Roche ; x SCHEIDECKER Anne Barbe ( 1669 - 1748 )
Ringelsbach Nicolas ; x 24 juin 1669 à Neuviller la Roche avec MOREL Marguerite ( 1650 - 1725 )

       Ensuite, on passe aux cas discutables :

Ringelsbach Anne ; x NEUVILLERS Joseph ; les lieux de o x + ne sont pas connus avec certitude (les enfants du couple se disent originaires du Canton de Berne en Suisse.) ; le couple est mentionné comme locataire de la cense de Bas Lachamp (cense seigneuriale près du château de Bellefosse, ou plutôt, au 17 eme siècle, de ses ruines)
"Die Ringelsbacherin Wittib" (la veuve Ringelsbach) ; citée sous cette forme au recensement de 1655, à Bellefosse ; peut, avec de bons arguments, être assimilée à Anne Ringelsbach, car cette veuve est mentionnée à Bellefosse, c'est à dire au village où se trouve la cense du Bas-Lachamp, qui fut exploitée par le couple Neuviller-Ringelsbach
       Le cas d'Anne Ringelsbach est longuement discuté au fil des pages de ce livre.
       Pour résumer, de deux choses l'une :
       -       soit c'est une Ringelsbach de Neuviller qui a été faire un tour en Suisse, puis qui est revenue au pays, hypothèse étayée par le fait qu'elle et son mari ont des noms très caractéristiques du Ban de la Roche
       -       soit c'est une Ringispracher suisse probablement anabaptiste, hypothèse qu'il est également possible d'étayer ; à son arrivée au Ban de la Roche, la ressemblance entre son nom et celui de Ringelsbach aurait alors produit la fusion Ringispracher/Ringelsbach ; si cette dernière hypothèse s'est produite, elle confirmerait la tendance typiquement Ban de la Rochoise à gérer une sorte de "fond commun" de noms que la communauté fait inconsciemment circuler entre des familles différentes.




Le cas Bernard

Branche des Bernard dits Prince

Génération 1
1 Jean Bernard dit le Prince ; x Catherine Milan ; dont Jean, Régine, Didier

Génération 2
1-1 Jean ; 1652-1694 ; justicier ; x Catherine Caquelin
Régine ; 1654-1732 ; x Jean-Jacques Caquelin
1-2 Didier ; o Solbach ; b 13 7 1656 Waldersbach ; + 3 10 1737 Solbach ; justicier ; puis, "ancien justicier et Oberchef" ; x Catherine Caquelin, dont Jeanne (illégitime ; o et + en 1680) ; Marie-Salomé (x David Claude) ; Didier, Michel, Jean-Martin, Claude, Nicolas

Génération 3
1-2-1 Didier, ca 1687-1739, x Régine Krieger
1-2-2 Michel, o 10 novembre 1688 Solbach ; + 24 01 1768 - Solbach, x Odile Loux, dont Marguerite (x 12 05 1746, Fouday avec Jean Jacques Scheidecker : xx 25 02 1754 avec Christmann Caquelin)
1-2-3 Jean-Martin, ca 1690-1769, dit Moatin lo Prince, x Odile Georges ; dont Catherine (x le 13 mai 1766, Foudai avec Jean Michel Claude),
1-2-4 Claude, 1664-1773, dit Kiandon lo Prince, x Marguerite Morel, xx Marie Pelletier
1-2-5 Nicolas, 1698-1782, x Catherine Bernard

Branche des Bernard devenus Marchal

(Observation : cette famille ne constitue pas, loin de là, la totalité des Marchal du Ban de la Roche)

Génération 1
Nicolas Bernhard, ou Mareschal ; o ca 1601 ; maréchal ferrant à Waldersbach ; + 1681 Waldersbach ; x Oudille Estienne, dont Dimanche et Georges (Hierig)

Génération 2
Dimanche Mareschal ou Bernhard ; o Waldersbach 1643 ; maréchal ferrant à Fouday ; x 1668 Mougeatte Loux, dont 10 enfants
Hierig

Génération 3
Didier Marchal, bourgeois à Waldersbach, x Régine Becker
Génération 4
Didier Marchal, o 1719 Waldersbach ; bourgeois à Wildersbach ; forestier au bois de Barr ; + Barr 1761 (accident de chasse) ; x 1743 à Sara Vonier

Génération 5
Jean-Georges Marchal, o Wildersbach 1748 ; forestier et chasseur ; + Neuviller 1825 ; x Catherine Verly

Génération 6
Jean-Louis Marchal, o 1778 Rothau ; cordonnier à la Haute-Goutte ; + 1839 Neuviller ; x Marguerite Marchal (sans postérité) ; xx Catherine Kommer

Génération 7
Jean-David, cordonnier et cabaretier à la Haute Goutte, x Marie-Frédérique Malaisé
Louis, fabricant d'ouate à la Haute Goutte ; xx Marie-Louise Verly ; xx Adèle Ahnne
Charles, directeur de filature à Rothau, x Sophie-Elizabeth Jacquel ; xx Marie-Adèle Antoinette Wolff
Marie x Frédéric-Auguste Thormann
Gédéon, o 1829 Neuviller ; contremaître, puis filateur à la Claquette ; + 1915 La Broque ; x Frédérique Widemann ; 12 enfants presque tous entrepreneurs du textile




Une très ancienne famille : les Ahnne

Avant Louis Ahnne :

Recensement de 1534 :

A Belmont : Hans Hanne/Hune ; Claus Honne (héritage); Dieterich Hunne (bourgeois forain);

Génération 1
Louis Ahnne, x Sara Malaisé, dont Charles-Théodore

Génération 2
Charles-Théodore, o le 20 octobre 1798 - Neuviller ; + le 6 mai 1860 Waldersbach ; x 4 septembre 1822, Waldersach avec Henriette Louise BANZET (1800-1865), dont Henri Théodore (1823-1841), Sophie (1830-1898), Frédérique Caroline (1839-1924)

Génération 3
Henri Théodore, o 22 décembre 1823 - Waldersbach, + le 20 octobre 1841 - Blamont, 25310
Sophie, o le 25 juin 1830; + le 22 avril 1898 - Illzach, 68110, Ile Napoléon ; x Auguste Kraeutler, dont Emile-Henri
Frédérique Caroline, o le 23 avril 1839 Waldersbach, + 7 janvier 1924 Waldersbach,




Une très ancienne famille : les Morel

Avant Didier Morel

Recensement de 1489 : apparition des noms de Morre et Merre
Recensement de 1534 : Colin More à Belmont ; Hans More à la Haute-Goutte

Génération 1
Didier Morel, o 1609, + 5 février 1693 à Neuviller la Roche, x Mougeotte N, xx avec Mougeatte Dominique RINGELSBACH (o 1610); enfants : Benoit, 1645-1695, Didier 1648-1718, Marguerite (1650-1725, x Nicolas Ringelsbach, xx Christian Grandmathis)

Génération 2
Benoit Morel o 12 janvier 1645 à WILDERSBACH, + 29 janvier 1695 à WILDERSBACH, vitrier, censeur de l'église de Wildersbach ; x Marguerite GRANDMATHIS 1652-1683, dont Hans Hierig, Marguerite, Madeleine, Claude, Eve
Didier, o en 1648, à Waldersbach, + le 15 mars 1718, à Belmont, x le 14 février 1671, à Rothau, 67, BAS RHIN, avec Catherine MARCHAL (SCHMIDT), dont Marguerite, Georges

Generation 3 :
De Didier :
Georges, o 9 MAI 1692 à Belmont, + 1728 à Belmont, x 5 MAI 1712, à Belmont, avec Odile CLAUDE 1690-, dont Régine (1726-, x Claude Kommer)

Autre lignée :

Génération 1
Morel Colas, x N Mougeatte

Génération 2
Morel Michel, o 27 octobre 1650, + 29 avril 1718, x Bénite Steff 28 janvier 1679 à Waldersbach

Génération 3Morel Michel, o 7 avril 1687 à Wildersbach, +12 février 1763 à Wildersbach, x Vonié Jeunon, dont Jean-Michel, Jean, Jean-Georges

Autre lignée ?

Génération 1
Morel Nicolas, 1693-1753, x Steff Jeanne, dont Agnès et Catherine





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