table des matières, tome 2
LE MAITRE MARECHAL



       Au début du 18 eme siècle, arrive à Rothau un étranger venu du Val de Munster : il s'appelle Jean-Georges Wiedemann. Ce n'est pas n'importe qui. Il est maître maréchal ferrant, forgeron, et receveur des biens de l'Eglise.

       Il épouse Anne-Barbe Gannier, dont il a quatre enfants, puis Anne-Marguerite Groshans.

       Il en a trois enfants, dont deux parviennent à l'âge adulte et se marient l'un et l'autre dans la famille Claude. Il s'agit de Jean-Michel et d'Anne-Marie.

       Jean-Georges meurt en 1734, et leur mère épouse Jean-Martin Nitschelm, lui aussi maréchal-ferrant, lui aussi originaire du Val de Munster. Les familles Widemann et Nitschelm auront ensemble de multiples alliances au fil des générations.

       Jean-Michel et Anne-Marie sont donc élevés avec la tribu Nitschelm.

       Ils se marient l'un et l'autre dans la famille Claude, ce qui revient à concentrer le savoir technique (les Claude sont une dynastie de meuniers, les Wiedemann une dynastie de forgerons) et intellectuel (les Claude fournissent des instituteurs ; les Wiedemann savent très tôt lire et écrire) ; Jean-Michel épouse Sara Claude ; et Anne-Marie, épouse Jacques Claude


LA FAMILLE WI(E)DEMANN

Ascendance de Jean-Georges Wiedemann

Venu de Stosswihr, dans le Val de Munster ; fondateur des Wi(e)demann du Ban de la Roche
Numérotation Sosa


1 Jean-Georges Widemann ; o Stosswihr, b 7 2 1683 Munster (Haut-Rhin, 68) ; + 1 2 1734 Rothau ; maréchal-ferrant, forgeron, receveur de l'Eglise de Rothau ; x 9 10 1714 Rothau avec Anne-Barbe Ganier, d'où Jeanne-Sophie, Jean-Georges (1720-1720), Jean-Georges (1721-1728), Jean-Martin ; xx 22 4 1727 Rothau, avec Anne-Marguerite Groshans, d'où Jean-Michel, Catherine-Marguerite (1730-1734), Anne-Marie (x Jacques Claude)

2 Martin Wiedemann (de Stosswihr) x 3 le 4 5 1682 à Munster3 Marguerite Bresch (deSoultzeren)4 Georges Wiedemann (de Stosswihr)
6 Marc Bresch

Descendance de Jean-Georges Widemann
Numérotation d'Abo pour les garçons seulement

Génération 1
1 Jean-Georges Widemann ; o Stosswihr, b 7 2 1683 Munster (Haut-Rhin, 68) ; + 1 2 1734 Rothau ; maréchal-ferrant, forgeron, receveur de l'Eglise de Rothau ; x 9 10 1714 Rothau avec Anne-Barbe Ganier, d'où Jeanne-Sophie, Jean-Georges (1720-1720), Jean-Georges (1721-1728), Jean-Martin ; xx 22 4 1727 Rothau, avec Anne-Marguerite Groshans, d'où Jean-Michel, Catherine-Marguerite (1730-1734), Anne-Marie (x Jacques Claude)

Génération 2

Jeanne-Sophie, o 2 8 1715 Rothau
1-1 Jean Georges (1720-1520)
1-2 Jean-Georges (1721-1728)
1-3 Jean-Martin b 1 6 1723 Rothau
1-4 Jean-Michel o 13 3 1728 Rothau
Catherine-Marguerite
Anne-Marie x Jacques Claude de Fouday

Génération 3

1-4-1 Jean-Michel Widemann, o 13 3 1728 Rothau ; + 19 4 1808 Rothau ; x 8 2 1746 Rothau avec Sara Claude (nièce de Jacques Claude, meunier au Trouchy, l'un des premiers instituteurs valables du Ban de la Roche ; avant d'épouser Jean-Michel Wiedemann, elle avait épousé Jean Depp et en avait eu un fils, également prénommé Jean [o 6 1 1745 Rothau] , fils qu'il faut donc rajouter à la nichée Wiedemann pour avoir une vision complète de la maisonnée) ; meunier, maréchal ferrant, armurier ; signe les actes d'une écriture très cursive ; proche de l'instituteur Jean-David Bohy et de sa famille, qui sont souvent témoins dans des actes relatifs à la famille Wi(e)demann.

Génération 4

(à ajouter à la maisonnée pour avoir une bonne vision de la vie de la famille : Jean Depp ; o 6 1 1745 ; demi-frère de la couvée Wiedemann ; fils de Jean Depp et de Sara Claude)

1-4-1-1 Jean-Michel, 1646-1647
1-4-1-2 Jean-Michel ; o 20 2 1748 Rothau ; + 25 5 1810 Rothau ; x 27 10 1772 Rothau, avec Catherine Malaisé ; 1781 : est dit "maître placier des Forges" ; 1810 : est dit négociant
1-4-1-3 Jean ; o 28 7 1750 Rothau ; + 10 2 1837 Rothau ; x 13 2 1776 Rothau à Marguerite Gagnière ; serrurier, aubergiste, propriétaire ; fonde l'Hotel des Deux Clés ; nommé maire de la commune de Rothau en 1803 sous le consulat de Bonaparte (ce qui nous donne ses opinions politiques : les maires étant nommés et non élus, ils étaient logiquement de la couleur du gouvernement) ; remplacé en 1804 à la tête de la commune par Nicolas Wolff ; Jean participe à la "bataille de Rothau" (combat de partisans) en 1814 avec son fils Jean-Frédéric
1-4-1-4 Jean-Georges ; o 28 4 1753 Rothau
Marie ; o 13 7 1755 Rothau ; + 18 11 1807 Rothau ; x 18 11 1777 avec Jean-Martin Nitschelm ( o 14 1 1756 Rothau, maréchal-ferrant) ; xx 18 5 1790 Rothau avec Jean-Nicolas Vonier
1-4-1-5 Louis Widemann ; o 23 8 1758 Rothau ; + 12 2 1822 Rothau ; x 25 9 1787 Dorlisheim avec Marguerite Bindel ; meunier ; négocie la fin des combats de la "bataille de Rothau"
Marguerite (1760-1763)
1-4-1-6 Jean-Jacques ; o 18 10 1762 Rothau
Marguerite (1765-1768)
Salomé ; o 11 9 1767

Génération 5

De Jean-Michel

1-4-1-2-1 Jonathan Wiedemann, entrepreneur du textile dès 1806 ; associé à Mathieu Pramberger ; éliminé semble-t-il assez salement (voici comment l'usine Steinheil présente la chose dans sa documentation : "Il succomba, laissant son associé seul aux prises avec les difficultés matérielles et financières de cette époque tourmentée ..." quels salauds, ces morts, quand même !); décède vers 1817

Frédérique, mariée à Chrétien Brion, (neveu de Frédérique Brion l'égérie de Goethe) et mère du peintre Gustave Brion (1824-1877, auteur de tableaux représentant la vie quotidienne à la campagne, et illustrateur apprécié de Victor Hugo).

"La procession de mariage
tableau de Gustave Brion
fils de Frédérique Brion née Wiedeman"


De Jean

1-4-1-3-1 Jean-Frédédic Wiedemann (11 1 1777 - 15 8 1857) maître serrurier et propriétaire des Deux Clés ; maire de Rothau de 1883 à 1890 ; épouse le 12 8 1807 Paisible Marchal, d'où Adolphe, Hélène, Frédéric-Adrien, Eugène, Eugénie, Sophie, Marguerite et Edouard ; Jean-Frédéric, avec trois de ses quatre fils Adolphe, Eugène et Edouard, transformera la petite forge familiale en une entreprise de construction mécanique fabricant métiers à filer, à tisser, pièces pour moulins, pour scieries … ces ateliers se situaient le long de l'actuelle rue de la Fonderie, côté presbytère protestant ; Frédéric-Adrien , le second fils, laisse ses frères s'occuper de mécanique et prend la suite de son père aux Deux Clés

De Louis

1-4-1-5-1 Jean-Louis ; o 8 6 1788 Rothau ; + 24 11 1813 Rothau

Marguerite ; o 17 2 1790 Rothau ; + 17 5 1813 Rothau ; x 29 4 1818 Rothau avec Jean-Louis Deppen
1-4-1-5-2 Daniel ; o 8 1 1792 Rothau
1-4-1-5-3 Benjamin ; 1793-1796
Frédérique o 27 4 1795 Rothau ; + 5 1 1826 Rothau ; x 10 8 1825 Jean Charles Malaisé, menuisier
1-4-1-5-4 Théophile ; o 18 12 1798 Rothau ; + 15 8 1864 Rothau ; x 7 5 1823 Rothau avec Marguerite Banzet, de Belmont ; soldat de la garde nationale ; boulanger, propriétaire, adjoint au Maire à partir de 1836 ; Maire à peu près de 1848 à 1852 (pas de nomination retrouvée, mais des citations)
Sophie ; o 21 5 1801 Rothau ; + 23 6 1641 Rothau ; x 2 6 1824 Rothau à Benjamin Weidknecht, tourneur
1-4-1-5-5 Charles ; o 19 6 1803 Rothau ; x 15 1 1826 Rothau avec Victoire Gentot ; boulanger
1-4-1-5-6 Frédéric ; o 24 3 1808 Rothau ; x 4 8 1833 Rothau avec Frédérique Banzet ; menuisier
Louise, o 19 6 1810 Rothau ; x 25 10 1836 Rothau (avec Joseph Wirth, blanchissuer de toiles, né le 3 2 1811, à Freienstein, canton de Zurich, Suisse)






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